Masque à moto : le bon sens passe le périph parisien !

L’incroyable feuilleton de l’obligation de port du masque à moto continue : les préfectures des 92, 93 et 94 viennent de modifier leurs arrêtés sous la pression de l’antenne FFMC PPC !

Le ridicule ne tue pas ? On peut douter de cette affirmation concernant l’obligation de port du masque imposée aux usagers de deux-roues motorisés en circulation : le bon sens a eu besoin du tribunal administratif pour que la préfecture de Paris consente à corriger cette dangereuse disposition ! Non sans nous imposer la condition d’une visière fermée. Une différence de traitement infondée voire injuste quand les cyclistes, qui roulent plus près des piétons et fournissent un effort, donc expirent davantage de particules potentiellement contagieuses, en sont exemptés sans condition...

Le feuilleton du ridicule ne s’arrête pas là ! Il y a bien eu une réaction intelligente de la préfecture de Loire-Atlantique, qui a profité d’une extension de la zone concernée pour inclure dans son dernier arrêté ce qu’a recommandé le tribunal administratif parisien... Un bon point pour les Nantais ! En revanche, le bon sens a eu beaucoup plus de mal à franchir le périphérique. En effet, loin de suivre et appliquer la décision du tribunal administratif de Paris, les préfectures des 92, 93 et 94 se sont fait tirer l’oreille. On en arrivait ainsi à la situation ubuesque suivante : le banlieusard de ces départements qui allait vers paris devait porter le masque jusqu’au périph, et pouvait l’enlever ensuite. Et bien entendu, quand il rentrait chez lui, il lui fallait remettre ledit masque en franchissant le périph dans l’autre sens ! À croire que le danger était considéré inégalement dans ces départements pourtant limitrophes...

Mais comme pour Paris, l’antenne FFMC "PPC" (Paris et Petite Couronne) n’a pas lâché le morceau, et vient de faire entendre raison à ces trois départements. Reste à souhaiter que les autres départements français qui n’auraient pas encore entendu la voix de la raison parviennent enfin, de leur propre initiative ou sous des directives nationales pour l’instant inexistantes malgré nos demandes, franchissent elles aussi le périphérique du bon sens : on ne peut pas sacrifier la sécurité routière à la sécurité sanitaire,

À suivre !

Voir en ligne : Le site de l’antenne FFMC PPC

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