Manifestation nationale des motards en colère le 22 avril Pour une vraie sécurité routière, contre le contrôle technique !

Suite à la décision du Conseil d’État du 31 octobre 2022, l’instauration d’un contrôle technique moto semble irrévocable. Pourtant les motards continuent la lutte. Ils estiment que le gouvernement peut encore faire droit à la possibilité, ouverte par la directive européenne 2014/45 sur le contrôle technique, de déroger au contrôle technique par l’instauration de mesures alternatives plus à même d’améliorer tant la sécurité que la performance environnementale des deux-roues motorisés.

Le feuilleton du contrôle technique moto tient les motards en haleine depuis 2 ans

Depuis deux ans, les motards en colère ne sont pas restés les bras croisés, pensez donc : pas moins de 3 rencontres avec le ministre des transports, des centaines de courriers aux députés et sénateurs, qui, en 2012, s’étaient prononcés contre le contrôle technique. Également au crédit de la FFMC, des manifestations massives, dont celle du 26 novembre dernier qui avait rassemblé plus de 35 000 motards en 60 rassemblements régionaux. Ces rassemblements faisaient suite à la décision du Conseil d’État, saisie par 3 obscures associations pseudo-écologistes, d’obliger le gouvernement à instaurer le contrôle technique des deux-roues motorisés.

Crise institutionnelle

N’ayons pas peur des grands mots  : on frôle la crise institutionnelle. «  Depuis quand la réglementation est-elle décidée par le Conseil d’État  ?  » demande la FFMC. Le Conseil d’État, censé s’assurer de la légalité des décisions politiques n’est-il pas sorti de son rôle en jugeant, au fond et non sur la forme, cette décision du gouvernement d’abroger le contrôle technique moto  ?

État des routes contre état de ma moto

A cette injonction, les motards répondent avec humeur, mais non sans humour  : «  occupez-vous des routes, je m’occupe de ma moto  ». Les motards constatent que l’état des routes est mis en cause dans 30% des occurrences d’accidents (Source ONISR, étude FLAM), contre 1.1% pour les l’état des motos (source  : maids-study.eu – table 5.31), en tant que facteur contributif, ou de 3% et 0.3% respectivement, en tant que facteur primaire des accidents. Selon une étude du World Economic Forum, la France est passée de la première à la 18e place mondiale en huit ans sur l’état des routes. Les motards invitent donc l’Etat à prendre ses responsabilités et à ne pas se tromper de priorité. Ils seront en masse le 22 avril prochain pour clamer ce slogan.

La liste des rassemblements  : http://manif.ffmc.fr

L’annuaire des antennes  : http://annuaire.ffmc.fr