Petite victoire, le Figaro a relayé les informations essentielles ainsi que le message de fond du livre blanc de la CSIAM.
Deuxième journal français, en termes de diffusion (354665) et de lecteur (1324000), Le Figaro estime que la moto-solution est incontournable pour l’amélioration de la mobilité,
Il relaie les statistiques et des études allant dans ce sens :
« Fruit de près d’un an de travail, ce document s’appuie sur plusieurs études scientifiques provenant d’organismes européens. C’est ainsi que Transport & Mobility Leuven a réalisé une étude de cas en Belgique en prenant pour zone laboratoire le tronçon Louvain-Bruxelles, long de 30 km et fortement embouteillé aux heures de pointe. Les simulations à partir du flux des véhicules ont permis d’aboutir à la conclusion que le remplacement de 10 % des voitures par des motocycles d’une cylindrée inférieure ou égale à 250 cm3 diminue de 40 % le temps perdu sur ce tronçon.
Les simulations à partir du flux des véhicules ont permis d’aboutir à la conclusion que le remplacement de 10 % des voitures par des motocycles (...) diminue de 40 % le temps perdu sur ce tronçon. (...) L’étude se fonde sur le fait que lorsque les voitures et les camions avancent en accordéon, les deux roues occupent moins d’espace sur la chaussée, en pratiquant l’inter-file. Ce report modal, qui diminuerait de manière drastique les bouchons qui empoisonnent la vie de dizaines de milliers de concitoyens, participerait également à la réduction de la pollution atmosphérique. Une machine de moins de 250 cm émet environ 64 g/km de CO, selon Oxford Economics. »
A moto, rentrez de bonheur !
« (...) Un conducteur de 2RM met 10 minutes de moins pour se rendre à son travail qu’un automobiliste, en prenant pour base Rome. En ville, il est aussi plus facile de trouver une place pour un 2RM que pour une voiture. Vincent Thommeret, directeur général de Yamaha France et président de la branche deux-trois roues à moteur de la CSIAM rappelle que le gain de temps profite à la productivité, mais aussi à la qualité de vie et au bien-être. On sait que les gens qui passent beaucoup de temps dans les embouteillages deviennent facilement irascibles. »
Et la sécurité ?
Le livre blanc de la CSIAM s’intéresse aussi à la sécurité des 2RM, souvent pointée du doigt. Il rappelle que, depuis 2011, la conduite d’un 125 cm3 impose un permis B et de suivre une formation théorique et pratique de 7 heures. De plus, en milieu urbain dense, la vitesse a été abaissée. Les équipements de protection individuels ont également beaucoup progressé.
Le figaro propose un comparo avec la Chine :
Ces engins de mobilité individuelle [les 2RM] sont les grands oubliés des politiques publiques en matière d’environnement , la Chine, beaucoup plus pragmatique que nous, les promeut depuis longtemps.
En France, le deux roues motorisé est quasiment absent de la LOM (loi d’orientation des mobilités), visant à accélérer le développement de nouvelles mobilités en favorisant notamment le déploiement de véhicules peu émetteurs de CO2.
Pragmatique, la Chine a dû faire face rapidement à un défi en termes de mobilité et d’écologie face à sa problématique démographique et son empreinte carbone :
Il faut avoir circulé dans les métropoles chinoises pour savoir que les scooters et les petites motos électriques font partie intégrante du paysage et de l’offre de mobilité individuelle.
La FFMC appelle de ses voeux cette prise de conscience de la moto-solution.