Contrôle technique des deux et trois roues motorisés, la consultation publique est terminée.

La consultation publique sur les projets de décret et d’arrêté relatifs à la mise en place du contrôle technique des deux et trois roues motorisés et quadricycle à moteur a pris fin le 22 juillet.
Malgré quelques couacs des serveurs du ministère, habitués à recevoir quelques dizaines de contributions à la fois, la consultation a recueilli 16155 commentaires.

Toutes les consultations sont différentes : certaines se font sous forme de questionnaire, d’autres de commentaires rendus publics, ici, le ministère de la transition écologique a recueilli des avis qui ne sont consultables que par lui-même. Toutefois vous avez été nombreux à nous faire suivre vos contributions (et nous vous en remercions).

Combien de temps faudra-t-il au gouvernement pour en tirer un bilan ?

Dès le lancement, ils devaient s’attendre à ce qu’ils allaient lire car nombreux sont les rendez-vous, communiqué de presse, interview, publication en ligne à l’occasion desquels la FFMC a exprimé le point du vue des motards : une mesure inutile. Pour autant, grâce à vous, ils peuvent prendre connaissance de la réalité du terrain. Au travers des contributions que vous nous avez fait suivre, vos inquiétudes et interrogations concernant ce contrôle technique sont claires.

Certains auraient préféré que ce CT ne concerne que la revente afin de sécuriser les transactions.

La formation aux vérifications de sécurité, lors de l’apprentissage de la conduite et la vulnérabilité de l’usager de 2 et 3 RM, sont des éléments au centre des préoccupations recueillis. Que pensez alors ? Que cette formation est inutile et peut être abandonnée ? La peur de la déresponsabilisation pointe le bout de son nez.

Un point commun, tous relatent le réel danger : l’état des routes.

Certains ne sont pas prêts à mettre leur moto entre toutes les mains. Il y a une telle diversité de machines que les futurs contrôleurs ne s’imaginent pas encore tous les types de véhicules qu’ils vont voir défiler.

Monoroue MV Agusta1950

Concernant le coût, il est difficile de penser qu’il sera unique et fixe dans le temps. Quand les associations favorables à la mise en place du CT trouvent dérisoire de payer 50€ tous les 3 ans, il est bon de rappeler que 50 € c’est le prix d’une paire de gants, qui, elle, protège vraiment ! Sans compter les collectionneurs qui blêmissent à l’idée de payer 8x50 € !

Les propriétaires de véhicules d’exception, par leur histoire et non par leur valeur, qui roulent très peu (quelques balades ou pour aller sur un salon), espèrent que la visite au centre de contrôle ne leur fera pas doubler leur kilométrage annuel.

Conclusions, la moto est un objet de passion, donc un objet de toutes les attentions !

Dans les prochains jours, la FFMC ne manquera pas de partager ce bilan avec le ministère.