Vendu comme un outil de prévention et de pédagogie, le permis à points montre aujourd’hui ses limites face aux dérives sécuritaires du tout répressif. Loin d’avoir atteint ses objectifs, le permis à points est aujourd’hui avant tout une machine lucrative très rentable pour l’Etat. Comme d’habitude, ce sont les usagers qui trinquent. En 2006, près de 70 000 personnes vont voir leur permis invalidé. En 2005, ils étaient 54 000. L’inflation des « sans permis », et donc des « sans assurance », a quand même fini par alerter le gouvernement, qui, à l’approche des élections présidentielle et législatives, tente de (...)