Gilles de Robien répond à la Fédération Française des Motards en Colère

Gilles de Robien, ministre de l’Equipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer vient de prendre connaissance, avec étonnement, du communiqué de la Fédération Française des Motards en Colère qui se plaint que rien n’est fait pour l’état des routes et la formation des conducteurs.

Le Gouvernement considère que ces deux aspects sont fondamentaux dans la lutte au quotidien contre l’insécurité routière. Il les prend directement en compte en investissant 3 millions d’euros chaque année dans l’équipement du réseau national en glissières de sécurité dans le cadre d’un plan pluriannuel de 23 millions d’euros s’étendant jusqu’en 2006. Plus de 150 km et 300 sites sensibles ont ainsi déjà été traités.

S’agissant de la formation, le permis probatoire, outil essentiel de prévention qui sera applicable au 1er mars 2004 concernera également les permis moto. Par ailleurs, le brevet de sécurité routière (BSR) sera obligatoire pour conduire un .cyclomoteur quelque soit l’âge si l’on n’est pas titulaire d’un permis de conduire à compter du 1er janvier 2004. Ces deux mesures, parmi d’autres, témoignent de la volonté du Gouvernement d’améliorer le niveau de maîtrise de la conduite.

Gilles de Robien souhaite toutefois rappeler que si l’amélioration de l’infrastructure et de la formation sont bien des axes prioritaires du Gouvernement, il s’agit là d’un travail de longue haleine impliquant également les collectivités territoriales. La (priorité du Gouvernement est bien de protéger les usagers vulnérables, et tous les utilisateurs des deux roues appartiennent à cette catégorie, en les incitant au respect des règles, ce qui est pour eux une question de vie. Les 1 550 vies perdues sur nos routes en 2002 par des utilisateurs de deux roues dont plus de la moitié avaient moins de 30 ans, nécessitent des efforts de discipline, tout particulièrement de respect des vitesses puisque sept motards sur dix roulent régulièrement au-dessus des limitations de vitesse autorisées.

Gilles de Robien rappelle par ailleurs que le budget de la sécurité routière est en augmentation depuis deux années de suite de 10% en 2003 et de 8 % en 2004.

P.-S.

Nota : Mais le budget de l’équipement, lui, est en baisse, malgré le rapport accablant de la Cour des Comptes sur le sujet