Vinci-Autoroutes et FFMC, embouteillage au péage !

A deux mois du Bol-d’Or au circuit du Castelet (83), la FFMC est dans le plus grand flou quant à la tenue de ses Relais Motards Calmos et à la gratuité des autoroutes généralement accordée lors des « grand évènements motards ». Une action est prévue à la barrière de Lançon-de-Provence (A7) samedi 11 juillet dans la matinée.

Depuis avril 2014, date de l’annonce du Bol d’Or 2015 pour les 19-20 septembre sur le circuit du Castelet (83), les antennes FFMC du sud de la France se sont préparées à accueillir les motards en organisant leursRelais Motard Calmos dans un objectif de sécurité routière et de fluidité du trafic (aires de repos animées par des bénévoles de la FFMC + gratuité des péages pour les motards). Dès janvier 2015, la FFMC contacte Vinci-Autoroutes, exploitant les réseaux (ASF, Escota) afin d’envisager les Relais Motards Calmos sur les autoroutes desservant le circuit, à l’aller et au retour. De rendez-vous en réunions, la FFMC explique que l’autoroute étant l’axe routier le plus sûr, il est préférable de canaliser les motards sur l’autoroute en leur offrant la gratuité de passage et des étapes ou ils peuvent faire une pause dans de bonnes conditions, selon le principe des Relais Motards Calmos dont la charte de partenariat vient d’être reconduite avec la Direction de la Sécurité Routière. La FFMC se déplace même au siège de Vinci, afin d’exposer ses arguments. Mais Vinci ne prend aucune position malgré des promesses que tout va être réglé. A ce jour, la gratuité reste partielle selon des critères incompréhensibles et Vinci veut bien de nos bénévoles sur les relais, mais que ces relais s’appellent Vinci et non FFMC !

Aujourd’hui, à deux mois du bol d’or, la FFMC appelle les motards à se mobiliser !

Manifest’Action du 11 juillet en PACA

Si la gratuité des autoroutes où devraient être organisés nos Relais motards Calmos est refusée par Vinci-Autoroutes pour le prochain Bol-d’Or, demain, c’est la gratuité des axes autoroutiers lors d’autres évènements motards qui pourrait être remise en cause, au détriment des enjeux de sécurité routière auxquels le gouvernement et les sociétés d’autoroutes se prétendent si attachés.