Alerte : motards en danger !!

Le Comité Interministériel de Sécurité Routière (CISR) annoncerait le 7 juillet la décision de recommander, pour une période test d’un an, sur tous les véhicules, l’allumage des codes de jour comme de nuit … avant de passer à l’obligation ?

La FFMC lance un cri d’alarme : prendre cette décision, c’est porter atteinte à la vie des motards. Il y aura davantage de blessés et de tués. Le gouvernement en sera responsable !

La FFMC est fermement opposée à cette mesure :

- L’allumage des codes des motos a permis que ces véhicules soient mieux identifiés par les autres usagers et ainsi, de diminuer l’accidentologie. Généraliser cette mesure à l’ensemble des véhicules, c’est, à coup sûr, aller vers une aggravation du nombre de motards accidentés parce que non vus.

- Tous les usagers de motos, cyclos, scooters et vélos ainsi que les piétons sont menacés par cette mesure. L’expérience des Landes a fait ressortir que l’allumage des codes de jour avait, entre autres effets pervers, celui de donner au conducteur la certitude qu’il était vu et donc de traverser les carrefours avec encore moins de précautions et de contrôles !

- Les partisans de cette mesure argumentent à partir d’études faites en Finlande, Suède et Hongrie, pays qui l’appliquent déjà. Il n’est pas sérieux de comparer des pays scandinaves avec notre pays. Luminosité, réseau routier, traditions : tout y est différent. Quant à la Hongrie, les possesseurs de motos sont bien peu nombreux parmi les 10 millions d’habitants que comptent ce pays !
Comment une étude sérieuse peut-elle s’appuyer sur de tels exemples pour affirmer que les motards, en France, ne paieraient pas - encore une fois - le plus lourd tribut ?

Assez !

La FFMC constate qu’une fois de plus, la vie des usagers de deux-roues motorisés est méprisée.

- Elle exige que cette mesure soit retirée de l’ordre du jour du CISR.
- Dans tous les cas, elle appelle les automobilistes à ne pas allumer leurs codes de jour afin de ne pas mettre en danger les usagers de la route les plus fragiles.
- Elle demande que les pouvoirs publics mettent, enfin, en place un véritable continuum éducatif en matière de sécurité routière dès le plus jeune âge et tout au long de la vie des conducteurs.